Le doute

Les jours sont nombreux où je sens pointer l’insécurité et le doute, sans raison particulière, hormis les histoires que je me crée. On dépense une énergie incroyable à ruminer, envisager le pire, faire des plans sans fondement. Ça nous rassure, puisque ça nous maintient dans quelque chose de familier, aussi délétère et vain que cela puisse être.

Beaucoup de nos angoisses sont juste le fruit de notre imagination et de la toile que l’on tisse autour. Le problème étant qu’on se prend facilement les pattes dedans et qu’il est bien difficile d’en sortir. On se sent découragé, abattu, impuissant.

Il n’y a pas de recette miracle. Apprendre à comprendre le fonctionnement de notre cerveau. Rationaliser. Nous émerveiller de l’instant et du miracle de la vie : la vie est un grand tout dont nous sommes une infime partie, merveilleuse certes, mais infime. Il nous appartient de trouver la paix et la joie à l’intérieur de nous, encore et encore, car nous serons toujours soumis et ballotés par les événements de la vie. La stabilité ne peut venir que de nous.

Déconnectés de l’essentiel, le cheminement du yoga nous incite à retrouver du sens progressivement. Se connecter au corps par les postures et le mouvement, gérer nos émotions et notre énergie en redécouvrant notre respiration. Calmer l’esprit par la méditation, le silence, la contemplation. Ce chemin nous demande un effort car il nous sort de notre zone de confort, nous invite à de nouvelles explorations. Mais ses récompenses en valent la peine. Quand on y pense, tous voulons trouver plus de sens, de quiétude et d’amour. Ce sont les grandes raisons d’être de votre vie.

Le yoga nous aide un peu. Ou beaucoup. Je lui renouvelle ma gratitude jour après jour.
Sur ce je file sur mon tapis et vous souhaite le plus doux et paisible des dimanches